Page:Silvestre - Le Pays des roses, 1882.djvu/226

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VI


Un mensonge du ciel rend pareille souvent
La splendeur du couchant à celle d’une aurore,
Si bien qu’un chant joyeux monte et s’envole encore
Aux lèvres du pasteur à l’horizon rêvant :

Tel un mirage doux, charmeur et décevant
Ramène à son éveil l’amour dont je t’adore,
Si bien que, de mon cœur, comme au matin sonore,
S’élève un chant d’espoir qu’emportera le vent.