Page:Silvestre - Le Pays des roses, 1882.djvu/227

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Le déclin du soleil aux pourpres de la grève
Sur son aile de feu n’emporte pas mon rêve.
Si mon rêve eut une aube, il n’a pas de couchant.

Mais j’en sais, comme lui, la douleur immortelle,
Et l’ancienne blessure à mon flanc s’ouvre telle,
Qu’en vain, pour l’endormir, ma bouche tente un chant.