Page:Silvestre - Le Pays des roses, 1882.djvu/228

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée


VII


Tu regrettes la plage où la mer se lamente
Et jusqu’à les pieds nus tend ses palmes d’argent.
Tu regrettes la plage et son grand ciel changeant
Que de ses pleurs salés flagelle la tourmente.

Tu regrettes la plage où l’immortelle amante,
Ariadne, dans l’air pleure encore en songeant.
Tu regrettes la plage où le sol indigent
Livre aux faulx du reflux sa moisson écumante.