Page:Silvestre - Le Pays des roses, 1882.djvu/229

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L’amour a fait mon cœur large comme une mer
Dont le ciel est plus sombre et le flot plus amer.
Une plainte éternelle y murmure sans trêve,

Mais sans tourner vers moi ton front indifférent,
Ni distraire un seul jour, avec son bruit mourant,
Ton oreille attachée aux sanglots de la grève.