Page:Silvestre - Le Pays des roses, 1882.djvu/234

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X


Cet amour sans espoir m’épouvante, et pourtant
C’est de lui que j’attends mes dernières ivresses.
Sur l’océan calmé des lointaines tendresses
Il brille, dans ma nuit, comme un phare éclatant.

Vers mon désir austère il se penche, apportant
Le sacrilège oubli des divines caresses,
Et, dans un rêve plein de langueurs charmeresses,
Il endort mon esprit douloureux et flottant.