Page:Silvestre - Le Pays des roses, 1882.djvu/235

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C’est un poison mortel dont se nourrit ma fièvre
Et que tes yeux cruels inclinent à ma lèvre,
Brûlant comme la flamme et pur comme le miel.

Comme un lys vénéneux sous une aube éperdue,
Ta Beauté m’enveloppe, et, voilant l’étendue,
Cache à mes pieds la terre, à mes regards le ciel !