Page:Silvestre - Le Pays des roses, 1882.djvu/240

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XIII


Le chant du matin vibre à l’horizon de cuivre
Et sonne le réveil à mes mornes ennuis.
Car les rêves éclos au silence des nuits
Dans les tracas du jour refusent de me suivre.

Dans une ombre éternelle, ah ! que ne puis-je vivre
N’ayant d’autre flambeau que l’éclat dont tu luis,
O spectre doux et cher qui, dès l’aube, me fuis,
Amour désespéré dont tout bas, je m’enivre !