Page:Silvestre - Le Pays des roses, 1882.djvu/242

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XIV


Comme un souffle se lève aux rives de la plaine
Que vient battre le flot argenté des matins,
S’ouvrant à l’horizon de mes Rêves lointains,
Une aile de parfums m’apporte ton haleine.

Et les enchantements dont toute aurore est pleine
Se confondant en toi sur les cieux incertains,
Ta Beauté resplendit sur les astres éteints,
Comme au bûcher Troyen le fantôme d’Hélène.