Page:Silvestre - Le Pays des roses, 1882.djvu/255

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J’ai porté, dans mon cœur à l’orient pareil,
Mon amour flamboyant et pur comme un soleil
Dont je fus déchiré comme, au matin, la nue.

Mais, tandis qu’au levant l’horizon s’est fermé,
Par d’inutiles feux mon cœur reste enflammé
Et sa blessure encor, saigne béante et nue !