Page:Silvestre - Le Pays des roses, 1882.djvu/259

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Au profond de mon être a plongé sa racine ;
Qui veut l’en arracher doit briser ma poitrine.
Bien que pâle, il est fait du meilleur de ma chair.

Le souffle qui le doit faucher d’un grand coup d’aile
Ouvrant enfin les yeux à mon âme fidèle,
Leur apprendra ton nom sacré, cruel et cher !