Page:Silvestre - Le Pays des roses, 1882.djvu/262

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée


XXIV


Si tu cherches pourquoi mon triste amour s’augmente
De tous les désespoirs que me font tes mépris ;
Si tu cherches pourquoi tout m’est vide et sans prix,
Sauf l’inutile espoir qui, sans fin, me tourmente ;

Si tu cherches pourquoi toujours je me lamente,
Comme un cygne blessé trouble l’air de ses cris ;
Si tu cherches pourquoi tes yeux cruels m’ont pris
Jusqu’au lâche bonheur d’aimer une autre amante ;