Page:Silvestre - Le Pays des roses, 1882.djvu/266

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée


XXVI


Ne cherchant d’autre bien que d’aimer sans salaire,
J’en goûte sans espoir l’amère volupté,
Laissant saigner mon cœur aux pieds de ta Beauté,
Prêt à l’ouvrir plus grand si cela doit le plaire.

Tu peux donc le souffrir sans crainte et sans colère,
Ce triste amour qui borne aujourd’hui sa fierté
A regarder, de l’ombre où tu l’as rejeté,
Rayonner de ton front l’auréole stellaire.