Page:Silvestre - Le Pays des roses, 1882.djvu/270

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XXVIII


Pour mon âme en toi renaîtront
Tous les biens que le temps emporte.
Quand l’âme des lys sera morte,
Je la chercherai sur ton front.

Des jours pour défier l’affront
Je sens ma tendresse assez forte ;
Je t’aime d’une telle sorte
Qu’en toi tous mes jours revivront.