Page:Silvestre - Le Pays des roses, 1882.djvu/272

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XXIX


L’or des astres perdus habite les prunelles ;
L’âme des Dieux partis a ton sein pour tombeau ;
Les cieux jaloux voudraient ton regard pour flambeau ;
Ta splendeur fait envie aux gloires éternelles.

L’antique souvenir s’épanouit en elles
De tout ce qui fut grand, de tout ce qui fut beau.
Au vent de tes cheveux flotte encore un lambeau
Des visions d’antan blanches et solennelles !