Page:Silvestre - Le Pays des roses, 1882.djvu/278

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XXXII


O lâcheté d’un cœur pourtant las de souffrir !
Révolte sans honneur de mon âme éperdue !
Avant qu’à mes regrets ta pitié m’eût rendue,
Je te le dis tout bas : j’avais peur de mourir !

Sous l’adieu du soleil la fleur peut se flétrir,
Enfermant dans son sein la caresse attendue.
A mon fidèle amour la grâce était bien due
De te revoir encore et mon ciel s’attendrir.