Page:Silvestre - Le Pays des roses, 1882.djvu/279

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Maintenant que j’ai bu, dans tes yeux sans colère,
— De mon long souvenir, cher et tardif salaire, —
Le viatique doux dont j’étais altéré,

Mon âme peut partir pour sa route éternelle,
Portant, comme l’étoile, un feu qui brûle en elle
Et dont rien n’éteindra l’embrasement sacré.