Page:Silvestre - Le Pays des roses, 1882.djvu/280

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XXXIII


Comme une feuille morte à ta robe attachée,
Qui crie en se brisant aux sables du chemin,
Mon cœur que de la vie a détaché ta main
Exhale sur tes pas une plainte cachée.

Sur lui, sans le flétrir, l’automne s’est penchée,
Teignant les bois obscurs d’or pâle et de carmin ;
Palpitant et captif d’un rêve surhumain,
Il a suivi la route obstinément cherchée.