Page:Silvestre - Le Pays des roses, 1882.djvu/281

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Jaloux de sa torture, épris de son tourment.
Le temps s’est à son mal acharné vainement
Et l’épine épuisa sa morsure savante.

Déchiré par la ronce, il a longtemps saigné
Avant que, jusqu’à lui, ton regard ait daigné
Détourner un instant sa pitié triomphante.