Page:Silvestre - Le Pays des roses, 1882.djvu/282

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XXXIV


Dans la poussière fauve où l’horizon se noie,
Où se perd le dernier rayon du jour penchant,
Mêlant sa chère flamme aux flammes du couchant,
Ton beau regard parfois sur mon Rêve flamboie.

Est-ce un adieu lointain que ta pitié m’envoie
Du ciel où mon espoir lassé va te cherchant ?
Mais dans mon cœur ouvert il laisse, en le touchant,
Une mélancolique et douloureuse joie !