Page:Silvestre - Le Pays des roses, 1882.djvu/296

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MUSIQUE


 
SOUS les premiers soleils qui déchirent la nue
L’air plus doux s’allanguit de parfums hésitants.
Ô mon unique amour, que ne t’ai-je connue
Sur le seuil embaumé d’un éternel printemps !

L’air plus doux s’allanguit de parfums hésitants :
Déjà l’âme des fleurs frissonne sous la terre.
Sur le seuil embaumé d’un éternel printemps
Comme un lys eut fleuri ta Beauté solitaire.