Page:Silvestre - Le Pays des roses, 1882.djvu/59

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée


VII


Aube qui nais, aube fragile
D’un jour qu’emportera la nuit,
Sans réchauffer mon cœur d’argile,
Ton inutile flamme luit.

Aube qui nais, aube qui roses
Le ciel de fragiles couleurs,
Sans distraire mes yeux moroses,
S’ouvrent tes yeux tremblants de pleurs !