Page:Silvestre - Le Pays des roses, 1882.djvu/84

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Je voudrais sur mon cœur qui saigne
Poser tes pieds nus et mourir
— Sans que nulle sache et me plaigne, –
Du mal que tu ne veux guérir.

                      ***

Je vis sous le charme mortel
De tes yeux et de ton sourire
Et sur moi leur pouvoir est tel
Que je ne le saurais décrire….
— Je vis sous un charme mortel !

En moi ton image est entrée
Comme fait un couteau vainqueur ;
Jusqu’au plus profond de mon cœur
Hélas ! je la sens pénétrée !
— En moi ton image est entrée !