Page:Silvestre - Le Pays des roses, 1882.djvu/90

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Comme autrefois Diane ou Vénus Astarté
Je permettrais que l’air baisât la nudité
De tes cuisses de neige à la blancheur insigne

Telle tu brillerais à la face des Cieux,
Et, sous tes pieds foulant des lapis précieux,
Je mêlerais ma lèvre au blanc duvet du cygne !

                      ***

Mes désirs, comme un vol de cygnes !
Montent dans l’air où vous passez
Et viennent s’abattre, lassés,
A vos pieds aux blancheurs insignes

Puis, suivant la splendeur des lignes,
Le long de vos jambes dressés,