Page:Silvestre - Le Pays des roses, 1882.djvu/97

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II


 
J’IGNORAIS tout de Toi, ne connaissant encore
Que la douce fierté dont ton front se décore
Et de tes yeux divins la sereine clarté.
Mais aujourd’hui je sais jusqu’au bout le poème
De ton corps enchanté. Voilà pourquoi je t’aime
Avec tes sens nouveaux qu’éveilla ta Beauté !

J’ignorais tout de Toi, ne connaissant encore
Que le baiser furtif dont ton rire sonore