Page:Sima qian chavannes memoires historiques v3.djvu/206

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institue cent vingt chanteurs (pour le temple funéraire de Kao-tsou à P’ei). — Le 24 septembre 190, (Ts’ao) Ts’an meurt.

6e année (189).

A. Le 7e mois (30 juillet-27 août 189), le roi Tao-hoei de Ts’i meurt. — On établit le grand grenier (t’ai-ts’ang) sur le marché occidental. — Le 8e mois (28 août-25 septembre 189), on publie une amnistie dans le pays de Ts’i.

B. — Le 23 novembre 190[1], Wang Ling, marquis de Ngan-kouo, est nommé grand conseiller de droite, et Tch’en P’ing, marquis de K’iu-ni, est nommé grand conseiller de gauche.

C. (Tchao) Yao est accusé d’un crime.

D. Jen Ngao, marquis de Koang-ngo, est nommé yu-che-ta-fou.

7e année (188) :

A. L’empereur meurt. Les principaux ministres suivent l’avis de Tchang Pi-k’iang ; l’autorité de la famille Lu est renforcée ; Lu T’ai est nommé roi de Lu ; on donne le pouvoir au jeune empereur (chao-ti). Au jour ki-mao[2], on enterre (l’empereur Hiao-hoei dans la sépulture) Ngan-ling.


III. — RÈGNE DE L’IMPÉRATRICE LU.

1e année (187) :

A. On nomme rois les divers fils de (l’empereur) Hiao-hoei. On institue (la fonction de) hiao-ti-li-t’ien[3].

B. Le 10 janvier 187, (Tch’en) P’ing est promu au rang de grand conseiller de droite ; Chen I-ki, marquis de Pi-yang, est nommé grand conseiller de gauche.

2e année (186) :

C. Le 12e mois (1er-30 janvier 186), Lu T’ai, roi de Lu, meurt ; son fils, Lu Kia, est nommé à sa place roi de Lu. — On met en circulation les monnaies de huit tchou.

3e année (185).

4e année (184) :

A. On enlève son titre au Jeune empereur (chao-ti)

  1. Cette date est celle des Mémoires historiques. Le Ts’ien Han chou (chap. XIX, 2e partie, p. 4 v°) donne la leçon fautive « au jour i-se », au lieu de « au jour i-tch’eou ».
  2. Cette donnée ne s’accorde pas avec celle que nous trouvons dans les Annales principales (cf. tome II, p. 413, ligne 11).
  3. Cette charge comportait un seul titulaire qui avait un appointement de 2000 che ; ce haut fonctionnaire devait encourager le peuple à pratiquer les choses essentielles, à savoir la piété filiale, l’amour fraternel et l’agriculture. Cf. Ts’ien Han chou, chap. III, p. 1 r°.