Page:Sima qian chavannes memoires historiques v3.djvu/216

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6e année (111) :

A. Le 12e mois, le Tong yue se révolte[1].

C. Han Yue, ex-marquis de Long-ngo[2], est nommé général traverseur de la mer ; il sort par le Koei-ki. Le général des bateaux à étages, Yang Pou, sort par le Yu-tchang. Le tchong-wei Wang Wen-chou sort par le Koei-ki. Tous ensemble triomphent du Tong-yue.

1e année yuen-fong (110) :

D. Le yu-che-ta-fou est (Ni) K’oan.

2e année (109) :

C. En automne, le général des bateaux à étages, Yang Pou, et le général de gauche Siun Tche sortent par le Leao-tong et attaquent le Tch’ao-sien[3].

3e année (108).

4e année (107).

5e année (106).

6e année (105).

1e année t’ai-tch’ou (104).

A. On modifie le calendrier ; on fait du premier mois le commencement de l’année[4].

2e année (103) :

A. Le 4 mars 103[5], (Che) K’ing meurt.

B. Le 22 avril 103[6], le t’ai-pou Kong-suen Ho est nommé grand conseiller ; on lui confère le titre de marquis de Ko-i.

3e année (102) :

D. Le yu-che-ta-fou est Yen Koang.

4e année (101).

1e année tien-han (100) :

D. Le yu-che-ta-fou est (Wang) K’ing.

2e année (99).

3e année (98) :

D. Le yu-che-ta-fou est (Tou) Tcheou.

4e année (97) :

C. Au printemps, le général de Eul-che, Li Koang-li,

  1. Cf. Mém. hist., chap. CXIV.
  2. Cf. p. 164, n° 34.
  3. Cf. Mém. hist., chap. CXV.
  4. Cf. tome I, Introduction, p. XCVIII.
  5. Les Mémoires historiques donnent ici la date de « le 1er mois, au jour ou-chen » ; on retrouve la même leçon dans les Annales principales du Ts’ien Han chou, chap. VI, p. 12 v°. Mais cette indication ne s’accorde pas avec mon système chronologique. J’ai donc adopté la leçon « le 1er mois au jour ou-yn » leçon qui m’est fournie par le tableau chronologique du Ts’ien Han chou (chap. XIX, 2e partie, p. 22 r°).
  6. Cette date est celle qui résulte de l’indication que nous trouvons ici dans les Mémoires historiques. Le Ts’ien Han chou (chap. XIX, 2e partie, p. 22 r°) donne la leçon : « le mois intercalaire, au jour ting-tch’eou ». Mais je ne crois pas pouvoir admettre qu’il y ait eu un mois intercalaire dans la seconde année t’ai-tch’ou (cf. le P. Havret, dans T’oung pao, vol. VIII, p. 392-393).