Page:Sima qian chavannes memoires historiques v3.djvu/265

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Ainsi les cloches et les tambours, les chalumeaux et les pierres sonores, les plumes et les flûtes[1], les boucliers et les haches sont les instruments de la musique ; les inflexions et les redressements (du corps), les abaissements et les élévations (de la tête), les groupements et les places (des danseurs), la lenteur et la rapidité (des mouvements) sont les ornements de la musique. Les récipients fou et koei[2], les étals et les vases, les règles et les modèles sont les instruments des rites ; les montées et les descentes, les rangs supérieurs et inférieurs, les évolutions et les tours, les ouvertures et les fermetures d’habit sont les ornements des rites.

  1. Les plumes et les flûtes sont les instruments dont on se sert dans la danse pacifique, de même que les boucliers et les haches sont les instruments dont on se sert dans la danse militaire. Cf. Tcheou li, article des « fonctionnaires du printemps » : « Le maître de flûte enseigne aux fils de l’État à faire les mouvements rythmiques avec les plumes et à jouer de la flûte. » Commentaire : « Dans la danse pacifique, on tenait en main des plumes et on jouait de la flûte. »
  2. Le vase fou était carré à l’extérieur et rond à l’intérieur ; le vase koei était carré à l’intérieur et rond à l’extérieur. Cf. les dessins donnés par le P. Couvreur dans son Dictionnaire chinois-français, p. 77 et p. 435.