Page:Sima qian chavannes memoires historiques v3.djvu/324

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naître comme (à la suite d’)accouplements[1]. — Plus au sud, on arrive à (la mansion) Sin ; ce mot signifie que les mille sortes d’êtres commencent à naître et ont un cœur (sin) brillant de fraîcheur. — Plus au sud, on arrive à (la mansion) Fang ; le mot fang désigne la porte des dix mille sortes d’êtres ; arrivés à la porte, les êtres sortent.

Le vent Ming-chou réside à l’est. L’expression ming-chou signifie que (ce vent) met au jour (ming) la foule (tchong)[2] des êtres et les fait tous sortir.

— C’est le second mois.

— Parmi les tuyaux sonores, c’est le kia-tchong ; l’expression kia-tchong signifie que le yn et le yang se pressent (kia) et s’enserrent mutuellement.

— Parmi les douze caractères de la série secondaire, (ce tube correspond au caractère) mao ; mao a le même sens que le mot « abondant »* ; cela signifie que les dix mille sortes d’êtres abondent.

— Parmi les dix caractères de la série primaire, ce sont les caractères kia et i. Le mot kia signifie que les dix mille sortes d’êtres rompent et forcent leurs enveloppes (kia) et sortent au dehors. Le mot i signifie que les dix mille sortes d’êtres naissent et sont bruyants comme des chars*.

— Plus au sud, on arrive à (la mansion) Ti. Ce nom de ti signifie que les dix mille sortes d’êtres sont toutes arrivées (à leur but). — Plus au sud, on arrive à (la mansion) K’ang. Ce nom de

  1. Le mot [] paraît avoir ici le sens de « s’accoupler » qu’il a dans le texte traditionnel du Yao tien. Cf. tome I, n. 01.182.
  2. Chou « multitude » a le même sens que tchong.