Page:Sima qian chavannes memoires historiques v3.djvu/38

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uns ni les autres) ne s’occupent de rassembler (les faits en un tout) du commencement jusqu’à la fin. Les chronologistes prennent (dans ces faits) les années et les mois ; les calculateurs exaltent l’évolution sacrée ; (les auteurs de) tableaux généalogiques se bornent à rappeler les générations et les titres posthumes ; les explications (de ces trois classes d’écrivains) sont succinctes ; prétendre embrasser d’un seul regard toutes les choses essentielles est difficile. C’est pourquoi donc, j’ai dressé la liste généalogique des douze seigneurs depuis (la régence) Kong-ho jusqu’à K’ong-tse ; j’ai fait voir dans le tableau ce que critiquent ceux qui ont étudié le Tch’oen ts’ieou et le Kouo yu ; les indications principales sur la prospérité et la décadence sont inscrites dans ce chapitre[1]. De manière à avoir l’essentiel (de ce qu’ont dit) les hommes d’une érudition parfaite qui se sont occupés des textes antiques, j’ai rédigé (ce tableau).

  1. Le tableau de Se-ma Ts’ien est dressé d’une manière synoptique ; il présente, de 841 à 477 avant J.-C., les concordances, année par an née, des règnes des rois de 1a dynastie Tcheou et des princes de Lou, de Ts’i, de Tsin, de Ts’in, de Tch’ou, de Song, de Wei, de Tch’en, de Ts’ai, de Ts’ao, de Tcheng, de Yen et de Ou. J’ai supprimé entièrement ce tableau qui aurait occupé une place trop considérable dans ma traduction. Je me suis borné à donner, à la fin du chapitre suivant, des listes dans lesquelles sont résumées les indications chronologiques des deux chapitres ; on déduira facilement de ces listes tous les synchronismes que Se-ma Ts’ien expose en détail ; quant aux annotations qu’il insère accidentellement dans son tableau, elles ne sont que l’abrégé des faits dont on trouvera le récit complet dans la section des Maisons héréditaires ; il n’y a donc aucun inconvénient sérieux à n’en pas tenir compte ici.