Page:Sophocle, trad. Leconte de Lisle, 1877.djvu/176

La bibliothèque libre.
Aller à la navigation Aller à la recherche
Cette page a été validée par deux contributeurs.

OIDIPOUS.

Et puis ? Quand j’aurai puisé cette eau pure ?

LE CHŒUR.

Il y a là des kratères, œuvre d’un habile ouvrier, et dont tu couronneras les bords et les deux anses.

OIDIPOUS.

De rameaux ou de bandelettes de laine ? De quelle façon ?

LE CHŒUR.

Tu les entoureras de la laine récemment coupée d’une jeune brebis.

OIDIPOUS.

Soit. Et le reste ? Dis-moi jusqu’à la fin ce qu’il me faut faire.

LE CHŒUR.

Il faut verser les libations, tourné vers les premières lueurs de l’aurore.

OIDIPOUS.

Les verserai-je avec les coupes que tu m’as dites ?

LE CHŒUR.

Verse trois libations d’abord, puis tu répandras le dernier kratèr tout entier.

OIDIPOUS.

De quoi remplirai-je ce dernier kratèr ? Enseigne-le-moi.