Page:Sophocle, trad. Leconte de Lisle, 1877.djvu/509

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ÉLEKTRA.

Le voici. Il vient à nous, joyeux, au sortir du faubourg.

LE CHŒUR.

Retirez-vous promptement sous le portique ; achevez heureusement ce que vous avez heureusement accompli déjà.

ORESTÈS.

Rassure-toi ; nous l’achèverons.

ÉLEKTRA.

Fais donc vite ce que tu as résolu.

ORESTÈS.

M’y voici.

ÉLEKTRA.

Je m’occuperai de ce qu’il faut faire ici.

LE CHŒUR.

Il faut glisser quelques douces paroles dans les oreilles de cet homme pour qu’il se jette imprudemment dans le combat caché de la justice.

AIGISTHOS.

Qui de vous sait où sont ces Étrangers Phôkéens, qui sont venus nous annoncer qu’Orestès avait perdu la vie dans un naufrage de chars ? Certes, c’est à toi que je parle, à toi, dis-je, toujours si opiniâtre jusqu’ici ; car je