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Page:Sue - Arthur, T3, 1845.djvu/187

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changement que lorsque la frégate serait sous voile…

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Du Pluvier revint enchanté.

Il me pria de lui laisser mes costumes albanais, voulant, disait-il, entrer de suite en jouissance, et n’ayant pas le temps de se faire costumer.

J’y consentis, et je l’aidai même à se travestir : il était impayable ainsi.

Il me demanda ensuite de le présenter aux esclaves comme leur maître futur.

Je m’en gardai bien, ayant la fatuité de croire à une sorte d’émeute parmi ces dames, si elles se voyaient abandonnées par moi.

Je leur dis au contraire que j’allais à bord du vaisseau, comme cela m’arrivait souvent depuis quelques jours, et qu’elles eussent à tenir compagnie à mon ami en mon absence…

Noémi regarda du Pluvier d’un air sournois, Daphné sourit avec mépris, et Anathasia prit une expression boudeuse.

Assez inquiet sur les dispositions futures des femmes de du Pluvier, je lui serrai la main, et, véritablement ému, je quittai le palais…

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