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Page:Sue - Arthur, T3, 1845.djvu/51

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absolument dépendu de mon courage, c’était de me trouver au-dessous de ce noble devoir.

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CHAPITRE XXXII.

LE COMBAT.


Je remontai sur le pont.

J’avais pris une carabine a deux coups et une pesante hache turque damasquinée, jadis achetée comme objet de curiosité, et qui, dans cette circonstance, devenait une arme excellente, car, en outre de son lourd tranchant, elle se terminait par un fer de lance très-aigu.

Je tachai de découvrir le mystic ; mais, soit que ce bâtiment eut éteint son feu, soit qu’il eût beaucoup prolongé sa bordée, je ne le revis plus.

L’équipage du yacht avait été promptement armé.

À la lueur des mèches de quelques boutefeux, fichés par leur pointe ferrée dans des seaux remplis d’eau, on voyait les marins chargés du service de l’artillerie, debout auprès des