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Page:Sue - Arthur, T4, 1845.djvu/111

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Dieu ! que j’exige son amour pour prix de ma présence auprès de sa fille !…

Ah ! cette pensée est horrible !…

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Aussi mon parti est bien pris, irrévocablement pris.

Jamais un mot d’amour ne sortira de ma bouche.

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Au Bocage, 11 mai..

Mes bonnes actions me portent malheur… Encore une raison de plus pour garder le silence le plus complet.

Ce matin on a apporté les journaux dans le salon.

Madame de Fersen en ouvrit un et s’est mise à le lire.

Tout à coup je l’ai vue interrompre sa lecture, tressaillir, rougir beaucoup ; puis, avec l’expression d’une surprise muette, elle a abaissé lentement ses mains sur ses genoux