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Page:Sue - Arthur, T4, 1845.djvu/135

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Mon cœur ne me trompe pas : c’est Catherine qui me l’envoie.

Elle me pardonne mon bonheur…


CHAPITRE LIX.

UNE FEMME POLITIQUE.


Là s’arrêtent les fragments de journal que j’ai autrefois écrits au Bocage…

.........................

Pendant les quatre mois qui suivirent l’aveu de Catherine, et que nous passâmes dans cette profonde solitude, ma vie fut si complètement remplie par les enivrements de notre tendresse toujours renaissante, que je n’eus ni le temps ni le besoin de retracer tant de délicieuses émotions.

Alors Catherine m’avoua que depuis notre départ de Khios elle avait ressenti pour moi un vif intérêt.

Quand je lui demandai pourquoi elle m’avait un jour si durement traité en me priant de ne