Aller au contenu

Page:Sue - Arthur, T4, 1845.djvu/138

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

remercier de ses intentions bienveillantes, dont j’avais été instruit par la note d’un journal officiel, et aussi pour le prévenir que je resterais encore absent pendant quelques mois ; que je ne pouvais lui dire le lieu de ma retraite, mais que je le priais, dans le cas où l’on s’informerait de moi auprès de lui, de répondre de telle sorte qu’on me crût en pays étranger.

Au mois de septembre, Catherine, apprenant que son mari devait arriver à la fin de l’année, m’annonça qu’elle désirait revenir à Paris.

Ce désir de Catherine m’étonna et m’affligea.

Nous avions beaucoup agité la question de savoir si je continuerais ou non les fonctions dont je m’étais chargé auprès de M. de Serigny.

Catherine avait constamment persisté à m’y engager.

En vain je lui représentais que ces heures d’insignifiant travail seraient dérobées à notre amour, et que je ne trouverais plus aucun attrait dans cette occupation, où je n’avais cherché qu’une distraction à mes chagrins. En vain je lui disais que toute la correspondance dont j’étais chargé ne roulait que sur les sujets