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Page:Sue - Arthur, T4, 1845.djvu/139

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les plus mesquins du monde, et ne m’offrait aucun intérêt.

À cela elle me répondait que, vers une époque plus ou moins rapprochée, de grandes questions seraient nécessairement agitées dans les hautes régions politiques, et que je regretterais alors d’avoir quitté cet emploi. Elle se montrait enfin si fière, si heureuse des distinctions que mon mérite, disait-elle, m’avait déjà attirées de la part du roi ; elle s’avouait si orgueilleuse de mes succès, que je finis par lui promettre tout ce qu’elle voulut à ce sujet.

Il fut donc résolu entre nous que je reprendrais ma position auprès de M. de Serigny.

Afin de ne pas arriver à Paris en même temps que madame de Fersen, et de faire croire que j’étais resté quelque temps en voyage, je devais partir du Bocage pour Londres, et revenir ensuite à Paris rejoindre Catherine.

Après quinze jours passés en Angleterre, j’étais de retour à Paris auprès de madame de Fersen.

M. de Serigny m’avait servi à souhait ; dans le monde, on crut généralement qu’une mission