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Page:Sue - Arthur, T4, 1845.djvu/159

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placables, dont je sentis aussitôt les morsures aiguës.

La douleur me donna le vertige…

Je rentrai machinalement chez moi, retrouvant ma route par instinct.

Peu à peu je mis de l’ordre dans mes idées.

J’avais déjà tant souffert pour des causes pareilles, que je voulus lutter de toutes mes forces contre ce nouveau doute.

J’espérais dégager la vérité de l’erreur, en soumettant le passé à l’horrible interprétation qu’on donnait à la vie de madame de Fersen.

Armé de cette accusation infâme, froid et calme comme un homme qui va jouer sa vie et son honneur sur une chance, je me mis à cette œuvre de détestable analyse…

Cette fois aussi j’écrivis mes pensées pour les éclaircir ; je retrouve cette note.

Elle contraste cruellement avec les pages radieuses… avec ces jours de soleil, autrefois tracés au Bocage.