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Page:Sue - Arthur, T4, 1845.djvu/29

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presque triste de ma longue conversation avec madame de V***.


CHAPITRE LI.

LES TUILERIES.


J’attendis avec une extrême impatience l’heure d’aller aux Tuileries, pour y rencontrer Irène.

J’attachais mille pensées d’amour et de dévouement généreux à la présence de cette enfant qui allait arriver toute parfumée des baisers de sa mère, et chargée sans doute pour moi de mille vœux secrets.

Vers une heure, quoiqu’il fît un léger brouillard d’automne, je vis venir Irène avec sa gouvernante, femme excellente, qui avait aussi élevé madame de Fersen.

Ordinairement, à Toulon, à Lyon, par exemple, où nous nous étions arrêtés quelques jours, une des femmes de la princesse, suivie d’un valet de pied, avait été chargée de mener promener Irène.