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Page:Sue - Arthur, T4, 1845.djvu/48

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trouvai ma conduite plus rationnelle que je ne l’avais cru d’abord.

Néanmoins je voulus instruire M. de Serigny de la présence de ce misérable à Paris et de son double crime, qui intéressait spécialement l’Angleterre ; M. de Serigny pouvant seul, comme ministre des affaires étrangères, appuyer et favoriser les démarches que tenterait nécessairement lord Stuart, alors ambassadeur de cette nation, pour rassembler les preuves du délit et obtenir l’extradition du coupable.

Le lendemain j’écrivis donc un mot au ministre pour lui demander quelques moments d’entretien.


CHAPITRE LIII.

L’ENTREVUE.


Je me disposais à sortir pour me rendre au Luxembourg, où j’espérais rencontrer Irène, lorsque je reçus une lettre de madame de Fersen qui me priait de passer chez elle vers deux heures.