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Page:Sue - Arthur, T4, 1845.djvu/71

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ment M. de Serigny. — Vous frappez un ennemi à terre…

— Je vous l’avoue, vos propositions ont éveillé en moi, non pas de l’ambition, mais le vif désir de connaître assez les affaires politiques pour voir si véritablement mon esprit pourrait s’y ployer un jour… Je ne sais si vous me trouvez toujours la même capacité…

Ah ! monsieur le comte ! monsieur le comte ! me dit M. de Serigny en me menaçant du doigt.

— En l’admettant alors, tout ce que je réclamerais de votre bonté, ce serait, dans le cas où vous manqueriez plus tard de secrétaire intime, de m’admettre chaque jour quelques heures dans votre cabinet ; en cette qualité, je me mettrais là tout à vos ordres, vous me confieriez les travaux que vous croiriez pouvoir confier à un homme secret et sur. D’après cet essai, je saurais réellement si j’ai quelque aptitude aux affaires ; et plus tard, si je croyais pouvoir remplir avec succès une modeste mission diplomatique, je vous rappellerais alors qu’il vous reste à acquitter la dette que vous avez contractée envers mon père.

— Encore une épigramme ! — dit M. de Serigny, — mais qu’importe ! Ah çà ! vérita-