gez-moi d’y aller à pied… et arrangez cela pour le mieux. »
Et je fis ouvrir la portière.
« Mais, monsieur, encore une fois, c’est impossible, — reprit l’homme d’affaires stupéfait ; — sans vous je ne puis rien… je n’ai pas même de procuration… Encore une fois, sans vous ma présence sera absolument inutile. Venez an moins au Havre ; nous irons chez un notaire, vous me donnerez une procuration, et alors… »
Je bouillais d’impatience. « Monsieur, — lui dis-je rapidement, — vous irez au Havre sans moi, ou vous retournerez à Paris avec moi. La portière est ouverte : descendez ou restez…
— Mais, monsieur…
— Fermez la portière et à Paris ! — criai-je. »
L’homme d’affaires descendit aussitôt, en me disant d’un air désespéré : « Comme vous voudrez, monsieur, mais je n’aurai rien à me reprocher… vous pouvez regarder ces cinquante mille écus comme bel et bien perdus… Envoyez-moi au moins une procuration enregistrée, » etc., etc…
Je n’entendis pas le reste de sa phrase.