Page:Tanner - James, Memoires de John Tanner, vol 2, 1830.djvu/111

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tous ? Mais ils ont été aveuglés jusqu’à prendre un cheval pour un Ojibbeway. Il en sera toujours de même, si nous obéissons aux ordres que nous avons reçus. »

Je commençais à éprouver quelque inquiétude pour ma famille ; je l’avais laissée dans ma cabane, et je pouvais craindre que les Sioux ne la rencontrassent dans leur retraite. « Allez, me dit Esh-ke-buk-ke-koo-sha, quand je lui parlai de mon anxiété ; mais ne craignez pas que les Sioux aient fait aucun mal à votre femme ni à vos enfans. Je désire seulement que vous fassiez cette course pour me rapporter votre sac à médecine ; je vous montrerai ce qu’il faut faire de son contenu. »

Je revins bientôt, rassuré sur le sort de ma famille, et il fit jeter au feu tout ce que je rapportais, excepté la médecine de chasse et de guerre. « Voici, dit-il, ce que nous devons faire désormais. Si quelqu’un tombe malade, il faut prendre un vase d’écorce de bouleau et un peu de tabac ; le malade en personne, s’il