Page:Tanner - James, Memoires de John Tanner, vol 2, 1830.djvu/182

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résistance ; car il ne renfermait qu’un petit nombre de femmes et d’enfans avec quelques vieillards français.

De Pembinah, où je laissai mes enfans, nous allâmes en quatre jours à l’Assinneboin, à dix milles au dessus de son embouchure, après avoir passé la rivière Rouge à peu de distance de ce point. Là, Be-gwa-is,Tun des principaux chefs des Ojibbeways, vint nous rejoindre avec douze jeunes hommes. Notre capitaine gouverneur, qui faisait partie de l’expédition, semblait fort embarrassé des moyens de réduire le fort de la compagnie du Nord-Ouest, à l’embouchure de l’Assinneboin ; il savait cependant que douze hommes au plus étaient chargés de sa défense.

On tint conseil avec Be-gwa-is, dont l’avis fut de marcher droit au fort. Cette démonstration, à son avis, devait suffire pour faire mettre bas les armes. Lorsque le capitaine Tussenon m’avait engagé au lac de la Pluie, je lui avais dit que je le conduirais de cet endroit à la porte de la chambre à coucher de M. Harshield ; et, me trou-