Page:Tanner - James, Memoires de John Tanner, vol 2, 1830.djvu/272

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gentleman me montra beaucoup d’attention et de bonté ; il est resté pour moi, depuis ce jour, un ami sincère et actif.

D’Hopkinsville, je retournai chez ma belle-mère, où je fis mes préparatifs de départ pour le lac des Bois : plusieurs de mes parens, qui m’avaient accompagné de par delà le Mississipi, s’en étaient allés chez eux ; mais mon frère et sa femme étaient restés pour faire route avec moi. De la maison de mon frère Edouard, près de New-Madrid, je retournai à Jackson, où je tombai malade. Par les dons volontaires des personnes hospitalières et charitables que j’avais rencontrées sur mon chemin, je possédais alors cinq cents dollars en argent. Mon frère craignait que cette somme que je portais avec moi ne m’exposât à des dangers si je voyageais seul, et en conséquence il ne voulut pas me quitter.

De Jackson, nous allâmes ensemble à Saint-Louis, où nous vîmes le gouverneur Clark, qui avait déjà bien aidé mon frère dans son voyage à ma recherche. Il nous reçut avec une extrême