Page:Tanner - James, Memoires de John Tanner, vol 2, 1830.djvu/287

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où l’on peut conduire, sans aucun embarras, les chevaux et les chariots. A notre arrivée au rendez-vous, nous trouvâmes le Potawatomie fidèle à tous ses engagemens.

Tout fut embarqué dans le canot, et nous descendîmes au fort Clark, élevé sur une étroite langue de terre entre deux lacs. Les Indiens l'appellent Ka-gah-gun-miug (l’isthme) ; là je trouvai quelques hommes de ma connaissance et même de mes parens, par leur alliance avec la famille à laquelle j’avais appartenu parmi les Indiens. Il s’y rencontrait un Taw-ga-we-ninne, fils de l’homme du même nom, qui était mort mari de Net-no-kwa ; il y avait aussi plusieurs parens de l’une de mes femmes, et, entre autres, une vieille Indienne qui me donna un sac de wis-ko-bim-me-nuk, espèce de grain que l’on récolte vert, et que l’on sèche ensuite après l’avoir fait bouillir.

A trois milles de là, comme je descendais la rivière, je vis un homme debout sur le port, et quand je passai devant lui, il me cria : « Mon