Scène III
Ah ! Moi qui cherchais partout le compère ! Te voilà, mon cher. Eh bien ! Grâce à Dieu, tout va bien. Quand il s’agit de marier un enfant, ce n’est pas le moment de faire du fla fla, et d’ailleurs ce n’est pas dans mon caractère, mais comme vous êtes venus avec de bonnes intentions j’espère qu’avec l’aide de Dieu, vous nous en aurez une reconnaissance éternelle, car la fiancée, vois-tu, est une fille rare. Tu pourrais chercher dans tout l’arrondissement, tu n’en trouverais pas une pareille.
Oui, certes, mais il faut tout de même prendre ses précautions pour l’argent.
Pour l’argent, tu peux être tranquille. Tout ce qui lui revient de ses parents ira avec elle. Par le temps qui court, ce n’est pas peu de chose que trois billets de cinquante.
Nous ne disons pas le contraire. Un enfant est un enfant. Arrangez ça pour le mieux.
Moi, compère, je te dis la vérité vraie. Sans moi, tu n’aurais jamais trouvé une fille pareille. Les