Page:Toulmouche - Histoire archéologique de l'époque gallo-romaine de la ville de Rennes.djvu/232

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cDtre lesquelles le lecteur choisira pour asseoir son jag«nént sur la place réelle que cette entrée devait occuper.

Dans la première, la voie dé Condivienum après avoir IravMsé la Vi-’aine au-dessous du pont de l’Ile ^ devait entrer dans Toppidnin par la porte^çuariq (M de la pl. XIV), située on peu an.dessous de la tour d’Apignc et dans, sa direction, passer a travers la portion k l’Ouest de l’emplacement occupé par le roulage de M. Anbry (1) (ancien jardin de la communauté des filles du Calvaire) (2), ensuite la ligne snr laquelle s’élève la façade Est de la maison formant le cAté occidental de la (1)11 ne faut pas croire que les terres tmoncelées presque jusqu’au faite de la sitiraille, lonque cette première eocelute fut deveniie inutile, par suite de la construclion de la seconde, et sur laquelle s’éleTërent le couvent des filles du Calvaire.et plus tard le» bàlimens de cet établissement de roulage, existassent i celte hauteur, à Tepçqu^ gallo-romaîne, si la forle Agwxria répondait i ce point. Une pente, au contraire assex douce, devait indubitablement conduire de celle-ci dans l’oppidum. Ce n’est pas que dès ce temps, comme au moyen-Sge, on n’e&t établi tout autour et au dedans des murailles, des espèces de plates-formes pour la facilité de la défense ; mais, alors, elles étaient toujours interrompues aux «fiVersés entrées. Aiiisi, dans la coupe faite i l’ancien mur près de l’Ecola d’artillerie, pour y ouvrir la rue delà Croisde-la-Mission, on peut encore voir, le long de la Hase de l’hAtel Coniac, la hauteur à laquelle, i l’aide d’une ma^nnerie, on avait mainlenji’les terres ou remblais destinés à y former une sorte de plate-forme ou terre-plein.

Chez les Romains, 4]it Vegèce, derrière les murs de fortification des villes, se trouvaiwt parfois des (errasses form^ avec des terres battues, maintenues par deux murs dislans l’un de L’autre de 32 pieds, et s’abaissaol en pente douce du c6(é de la cité, pour faciliter l’accès du rempart aux hommes chargés de le défendre. En outre, l’entrée des portes«tait’ protégée par deux tours, et surmontée d’ouvrages en pierre, d’oii l’on pouvait assaillir ceuK qui auraient essayé de les briser ou de Us brûler. (Vegêce, de l’Arl Mltilam, livre IV.)

(i) Le monastère dé SaiBl-CjT, situé au haut du faubourg de Brest, était le premier des deux Wuvens de Bénédiclines que Rennes possédait. A la tële de cette congrégatioa était une gené|ple élective qui faisait régulièrement ses visites dans les maisons qui lui étaient soumises.

Ce fut le 13juillet 1630 que la ville de Rennes’ accorda à ces religieuses pour leur établissement la maison de Saint-Cyr, qui était un prieure en tOS7, et qui fut ensuite nommée le Grand-Calvaire. Cette maison n’avait plus en IT64 que qninie religieuse». Ces Cal vairiennes firent Un second établissement en 1671, en l’hètel déCucé. situé alor^ près la place de la Grande-Pompe (aujourd’hui celle du Calvaire). Saifll-Cyr servit pendanlia Révolution de caserne et ne redevint maison religieuse y