Page:Toulmouche - Histoire archéologique de l'époque gallo-romaine de la ville de Rennes.djvu/246

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étudiées, dans le département d’IUe-et-Vilaine, que d’une maBi&re bien imparfaite ou même fautive’, le plus souveot parce qu’on a trop onblié que les Bomaias traçaient ordinairement, leurs roates le plui prés pouible de la ligne droite.

Ce sera donc un essai -de lignes d’étode de ces voies-quéje vais tenter dé donner., laissant à d’autres obBflrTat«ur9.ie soin dé : confi^ber oud’inlirmer ultérieurement lès données, que j’aurai avaneées, de décontrir de de nouveaux £ragmens propres à devenir des jalons, et de fend^ plus complète eti même d’achever une œuvre qui deinanderait tant de teiups, de pati^ice etde sacrifices, et qu’un seul homme ne peut se (Mt)mettre d’exécuter entièrement. Néanmoins, ce sera quelque ehose que d’avoir le pcemier ébauché un ensemble qui permette d’éviter des écueils ou des l&tonneMèns coûteux.

C’est principalement -en comparant la dispasition des grandes, voies de la Gaule, mieux connues ètplus «dières, que j’ai été amené par iuduc- ’ tioQ k rechercher si dans celles de l’Armorique elle n’était pas la même, moins peuL-ètre le luxe des matériaiK et la làrgenr. En consultant l’itioéraire d’Antonin et la carte de Petitinger, on trouve que les voies romaines qui siUonnaienl la Bretagne étaient peu nombreuses, ce qui dépend de ce que l’on «t l’antre ne coDlie«nént que les lignes principales, ou, suivant B«^ier, que les chemina ou pa8MflititUu>ei(l), ou plutôt de ee que ces oavrajges n’étai^ent que des espèces de livres de poste les indiquant, tandis qu’il existait un bien plus grand nomlure de voies, comme des recherches ultérieures l’ont’démontré. En effet, l’on sait que les Romains avaient trois espèces de routes^ les vomi publiquei (vis publicse), celles privéM (agraiiœ, domesticse) ; les. ornes particulières (dbmesticse), les (0 L«s chenùns miliUi.reé.étiieut diviiéa en grand* (via), qui >Tti«nt 8 piadi de largeur ou plus, mais jamiis moins, et pouTiient laiuer puterdeux cbarssecroiHol en même temps ; en moytni (oetw), qui n’en vaient que 4 1 destinés au passive d’un simple cbariol ; en petiU (iler), n’en ayant que S et destinés seulement i un homme à pied ouiicheval ;etenfinenfein<(a ou sentier ordinaire d’un ^ied et.pour un piéton, seul. Bergitr,Ht*MredetGTaitdtCheftin$r(miMu.)

Je crois que cet auteur «’beaucoup trop nibdirisë ces voies. Celles françaises, qui sans doule ont une largeur conservée des routes romaines, étaient, selon la coutume de jilusieurs contrées de France, de 16 pi.eds de largeur.