Page:Toulmouche - Histoire archéologique de l'époque gallo-romaine de la ville de Rennes.djvu/277

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bitement étudiée, et enaiùle la coauuune defégreac, aChatuii9 etBJain. le suis portée - à croire, d’après la cBrecUon qne sait toute la partie de.cette voie comprit entré cette dernière localité et Aflair, qu’elle pourrait bien aTOir été destinée, en continuant sa direction, à mettre Blain en communication avec Vorgatiiutn. Seulement, elle aurait conpé la Toie de CondaU à Dariorigum, tandis qu’au delii de Henstoir, ce serait sa eontinoation que H. Bizeul aurait retrouvée, et dont il amait faijt, depuis «e point jusqu’à Cavhaix, la.pronière moitié de la grande cOorbe on angle ouvert dont il a formé si singulièmeot la route directe de Carbaix h Cottdate ; de même qne la seconde n’aurait pas plus appartenue i, cette dernière, mais aurait été on simple fragment d’nne voie secondaire, paraissant.se diriger de l’emboocbare du Blavet vers Visseiche ou La Gnerdie. Cette voie de Blain ne se serait donc pas rendue- à Dariorigttm’., parce qu’elle eût été trop ra{qMrochée de celle qui de Condimenum allait k Vannes, conune on peut s’tn assurer en mesurant la dislance entre Bieux sur la Vilaine, oii la première passait, et le point on peu au decsoos de la Roche-Bernard oii la secoifde. traversait la mémerivière, et parce qu’il eât été bien plus simple et plus court de conduire directement la voie de ’ Blain à la Roche^lernard, oii elle serait Tenue» dans ce point, reprendre celle de Condimenum a Dariorigum ; dès lors, il est bien pins rationnel de la faire aboutir è Carbaix.,

Il semble que cet archéologue ait voulu prévenir cette objection tà forte, lorsqu’il dit (V- la page 125 de VHittoire, du Morbihan tt de ut Monument, par M. Cayot de Landre) qu’il n’y avait pas de voie directe de Vap-Des it Nantes, mais qu’elle passait par Blain pour se rendre à Angers ; tandis qu’au contraire il y en avait incontestablement une directe, allant de cette ville à Vannes, si bien mentionnée par la Notice des dignités de l’Empire, la carte de Peutinger, et dont le président de Hobien dit avoir suivi les traces pendant douze lieues. En effet, ce dernier l’avait ot^servée depuis Pont-Château, diocèse de.Nantes^ en ligne assez droite jusqu’à. la Vilaine, ne faisant qu’un très-léger coude à rextrénûté de la Torét de la Bretéche, et au delà de cette rivière qu’elle traversait un peu au dessous de la Boche-Bemard, se portant avec, une grande rectitude à travers Huzillac, les communes de fa Trinité et de Theix, jusqu’à Vannes, en même temps que, depuis Pont-Château, elle se dirigeait vers Nantes, en passant par Savenay et marchant directement vers cette dernière cité.